• Lire aussi : Trois meurtres en 24 heures : un suspect de 26 ans tué encerclé dans un motel • Lire aussi : Meurtres en série : le suspect aurait des problèmes de santé mentale • À lire aussi : Le Québec reçoit 41,8 millions de dollars de financement pour lutter contre la violence armée « Il prenait ses médicaments. Tous les un à deux mois, il se rendait à l’hôpital pour les récupérer. Il était toujours calme, dans son coin, à ne rien faire. Il n’a jamais été agressif. […] Cela n’a aucun sens de dire qu’il avait un trouble mental”, a déclaré le frère d’Abdulla Shaikh, abattu jeudi matin au Pierre Motel. Ce dernier a refusé de donner son identité lorsqu’il s’est entretenu avec une poignée de journalistes au domicile familial à Laval. Il a fait quelques commentaires, ne parlant qu’à travers la porte. “Preuve; » Il ne pouvait imaginer que son frère soit soupçonné d’avoir commis des crimes aussi injustifiés. La police pense qu’il a tiré sur trois hommes choisis au hasard mardi et mercredi à Montréal et Laval “Il est innocent, ils n’avaient aucune preuve que c’était lui et ils l’ont abattu”, a-t-il déclaré. Avons-nous des preuves qu’il était armé ? » Selon nos informations, le suspect était armé au moment de l’opération par l’équipe d’intervention tactique de la police de Montréal et avait tiré deux fois sur les policiers avant qu’ils ne le neutralisent d’au moins deux balles. Selon une source, le tireur avait probablement une arme semi-automatique. Il devait être analysé par la police jeudi. Cependant, selon son frère, il n’avait aucun signe annonciateur d’un tel drame, ce qui ajoute à son incompréhension. Ses parents l’avaient vu pour la dernière fois “deux ou trois jours” auparavant et “il allait bien”, ajoute-t-elle. Sous le choc Il ne voulait pas s’attarder sur les antécédents de santé mentale d’Abdulla Shaikh, qui étaient très révélateurs. “Je ne le connais pas, je ne suis pas son médecin. Moi, quand je l’ai vu, il m’a semblé très normal”, raconte le frère du suspect. Il a dit que la famille, “en état de choc”, aimerait parler lorsque l’enquête sera terminée. “C’est trop pour nous […] Nous sommes très choqués, cela n’a aucun sens pour nous, a-t-il dit, se disant vraiment désolé. C’est impossible. » “Une fois que nous connaîtrons la vérité, nous parlerons”, a-t-il ajouté. – Avec Maxime Deland, Agence QMI Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.