• À lire aussi : Les hommages pleuvent sur Mike Bossy Nous nous souviendrons de lui comme l’un des plus grands amants de tous les temps. S’il n’y avait pas eu une blessure au dos qui l’avait forcé à se retirer après 10 saisons dans la Ligue nationale, il aurait pu être le meilleur buteur de l’histoire. Une moyenne de 0,762 buts par match lui donne la première place dans ce chapitre. Ses 573 buts en 752 matchs avec les Islanders de New York le placent au quatrième rang des meilleurs marqueurs du Québec derrière Marcel Dionne, le meilleur marqueur avec 731. Mario Lemieux, deuxième avec 690; et Luc Robitaille, troisième avec 668. Photo par Les Archives Journal de Montréal
La boussole dans l’oeil Bosi avait un talent inégalé dans le filet. Une fois qu’il recevait l’elfe et qu’il était en bonne position pour marquer, il tirait souvent sans regarder en direction du filet. Parce que le portrait avait déjà été visualisé dans sa tête. “Tout ce que je cherchais, c’était de tirer dans cet espace qui mesure quatre pieds (largeur) sur six pieds (hauteur)”, a-t-il déclaré. “J’aimais marquer des buts et je détestais perdre le filet. » Archives photographiques, Agence QMI
Pour preuve, cette blague qu’il a racontée en 2017 dans une story postée sur le site Players Tribune. “Sa force était sa rapidité d’exécution”, a expliqué l’entraîneur d’Al Arbor. “Il concevait avec une vitesse incroyable. On aimait à dire qu’il tirait plus vite que son ombre. Première recrue à marquer 50 buts Bosi avait une totale confiance en ses capacités. Pour preuve, cette blague qu’il a racontée en 2017 dans une story postée sur le site Players Tribune. La scène était à son premier camp d’entraînement avec les Islanders, quatre décennies plus tôt. Parce qu’il voulait jouer dans la LNH, Bossy avait accepté la moitié de l’argent pour se joindre à l’équipe de New York que lui offraient les Nordiques, qui faisait partie de la Conférence mondiale. Sachant qu’il n’était pas satisfait de son contrat, le directeur général des Islanders, Bill Torrey, lui a demandé une sorte de défi. Et Bosi de dire : “Bill m’a dit : ‘Bonjour, Mike, puisque tu n’es pas content de l’accord que tu as signé, que penses-tu que tu peux faire dans la Ligue nationale ?’ “Je lui ai dit : je pense que je peux marquer 50 buts cette saison. On a dit, quelque chose s’est passé. Arbour a remplacé Billy Harris, le premier choix de l’histoire de l’organisation, avec Mike Bosy sur l’aile droite avec Bryan Trottier, un meneur de jeu exceptionnel, et le regretté Clarke Gillies, un dur à cuire qui pouvait protéger Bossy et produire de manière agressive. Le Trio Grande est né. Bossi a terminé la saison avec 53 buts et est devenu la première recrue de la LNH à atteindre ce cap. Son exploit lui a bien sûr valu le trophée Calder, qui a été décerné à la recrue la plus remarquable de la LNH. 50 buts en 50 matchs Le 24 janvier 1981, lors d’un match à domicile contre les Nordiques, il devient le deuxième joueur après Maurice Richard à le suivre au hockey mineur, marquant 50 buts en 50 matchs pour battre Ron Grahame. Le Rocket avait réalisé son exploit militaire lors de la campagne 1944-1945, sa troisième sous l’uniforme canadien. Bossi avait un record absolu de neuf saisons consécutives avec 50 buts. Il a atteint 60 buts à cinq reprises, un record qu’il partage avec Wayne Gretzky. Archives photographiques Journal de Québec
De plus, seul Grecki est en tête pour le nombre de points qu’il a reçus au cours de sa carrière, qui a duré de 1977-1978 à 1986-1987. Grecki a récolté en moyenne 1 520 points en 632 matchs pour un étonnant 2,4 points par match. Bossi a obtenu une moyenne de 1,50 par match avec 1 126 points en 752 matchs. Tarifs collectifs et individuels Sa carrière a été marquée par de nombreuses réalisations collectives et distinctions individuelles. La réalisation la plus fière de toutes a probablement été de remporter quatre coupes Stanley consécutives avec les Islanders de 1980 à 1983. En 1983, 1984 et 1986, il a reçu le trophée Lady Bing remis au joueur qui a présenté le meilleur sport. Photo par Les Archives Journal de Montréal
En 1982, il a été élu vainqueur du trophée Conn Smythe, qui a été décerné au joueur le plus précieux de son équipe lors des séries éliminatoires. Beau but contre les Soviétiques Bossy a laissé sa marque sur la scène internationale. En 1981, il a marqué huit buts et trois passes en sept matchs lors de sa deuxième participation à la Coupe Canada. La compétition s’est toutefois terminée avec de faibles niveaux pour l’équipe canadienne. Sous la pression de la défaite américaine aux Jeux olympiques de 1980 à Lake Placid, l’équipe soviétique fait de son mieux pour battre l’équipe canadienne 8-1 en finale du Forum. Bossy était toujours sélectionné dans l’équipe d’étoiles de la compétition. Lors du tournoi suivant en 1984, il vengea l’échec du Canada trois ans plus tôt en inscrivant le but vainqueur en prolongation lors de la demi-finale contre l’URSS. L’équipe canadienne a battu la Suède en finale. Après sa glorieuse carrière, Bossy a reçu les deux plus hautes distinctions qu’un joueur à la retraite puisse recevoir. Le Temple de la renommée du hockey a ouvert ses portes en même temps que son coéquipier Denis Potvin, le 22 juin 1991. Puis, le 3 mars 1992, le numéro 22 qu’il a magnifiquement porté durant ses 10 saisons dans la LNH lui est retiré par les Islanders.