Cette présentation, reportée à plusieurs reprises principalement en raison de l’épidémie de Covid, était très attendue par les accros à l’adrénaline. « C’est un produit fini, plus un prototype ! “, s’enthousiasme-t-il. Avec un décollage et un atterrissage verticaux, l’avion, qui ressemble tout droit à un film de science-fiction, est propulsé par dix moteurs micro-turbo.
“C’est une Formule 1 vue des airs”
Dans la vidéo, on découvre un Franky Zapata casqué en salopette, assis dans son fauteuil rouge avec 4 bras volant au-dessus de la mer. « C’est une Formule 1 vue du ciel. C’est incroyable, encore plus impressionnant que le flyboard aérien. Nous sommes assis sur le tapis volant d’Aladdin. On se sent rassasié, il n’y a aucun effort”, décrit celui qui s’est inspiré des films “Le cinquième élément”, “Iron Man” et “Retour vers le futur”. Alimentée au kérosène, la monoplace, qui se pilote avec un joystick, peut “théoriquement” atteindre une vitesse de 250 km/h. Jusqu’à présent, elle n’a pas dépassé les 120 km/h, alors que la zone d’essais en vol “est très réduite”. Il devrait pouvoir foncer plus vite en début d’année scolaire en profitant d’un terrain de jeu plus ambitieux. Pesant 78 kg, le ‘Jet Racer’ peut supporter une charge de 150 kg. Selon l’équipe de conception, “l’accent a été mis sur la flexibilité, la facilité de manipulation et, surtout, un haut niveau de sécurité”. Construite autour d’un châssis léger et modulable, la voiture de course est capable de s’adapter “aux besoins tant civils que militaires” et même d’être “télécommandée” comme un drone géant. Il pourrait notamment, par exemple, évacuer des blessés dans des zones de combat ou sur l’autoroute lors d’un accident, secourir des grimpeurs en difficulté où l’hélicoptère ne peut atteindre… Lors d’une campagne internationale de vols d’essai aux Etats-Unis, le Franky Zapata invite le grand public à « devenir les pionniers de la mobilité de demain ». Il invite les aventuriers à s’inscrire sur son site. Cent candidats seront tirés au sort pour participer aux épreuves de sélection, les 25 meilleurs seront sélectionnés pour être transformés, “d’ici la fin de l’année”, en fous du ciel. « Je veux partager ce rêve, cette liberté de voler, avec le monde entier. C’est une machine extrême mais extrêmement abordable. Vous pouvez apprendre à le piloter en moins de 20 minutes, nous vous le prouverons ! » promet l’inventeur.