L’Institut météorologique d’Islande, qui surveille l’activité sismique, a estimé la longueur de la fissure à environ 300 mètres. Ce dernier a précisé que l’éruption avait commencé dans la vallée de Meradalir, à moins d’un kilomètre de l’éruption de 2021. Les spectateurs se sont déplacés vers la zone de l’éruption, admirant la vue sur la lave en ébullition et le grondement alors que le magma a éclaté. OFFICIELLEMENT le volcan Fagradalsfjall en Islande s’est réveillé aujourd’hui 🌋 🇮🇸 pic.twitter.com/cElZBtZ7ec – SpaceScience🌟 (@SpaceScience_) 3 août 2022 L’accès à ce contenu a été bloqué pour respecter votre choix de consentement En cliquant sur ” J’ACCEPTE “, vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et ainsi vous aurez accès aux contenus de nos partenaires J’ACCEPTE
Et pour récompenser au mieux les 20 minutes, n’hésitez pas à accepter tous les cookies, même pour une seule journée, via le bouton “J’accepte pour aujourd’hui” dans le bandeau ci-dessous. Plus d’informations sur la page Politique de gestion des cookies. Malgré l’absence de nuage de cendres, l’institut l’a jugé “susceptible de détecter une pollution due aux émissions de gaz”. Les gaz provenant des éruptions volcaniques, y compris le dioxyde de soufre, peuvent s’élever dans le voisinage immédiat et présenter un danger pour la santé ou même être mortels. Ce type de pollution peut également être transporté par le vent.

10 000 alternances depuis samedi

Mardi après-midi, l’Institut météorologique avait annoncé que la possibilité d’une nouvelle éruption près du mont Fagradalsfjall “dans les prochains jours ou semaines” était jugée “substantielle”. Samedi, près de 10 000 tremblements avaient été détectés, dont deux d’une magnitude supérieure à 5. L’Autorité nationale des aéroports d’Islande a déclaré qu’aucun vol n’était affecté par le volcan à ce moment-là, ajoutant qu’elle surveillait la situation “en conséquence”. Plus d’une heure après le début de l’explosion, un vol commercial a été aperçu volant à basse altitude au-dessus du site de l’explosion et se dirigeant vers Keflavik, le principal aéroport de Reykjavik.

Risque très faible pour les zones résidentielles

“Le risque pour les zones peuplées et les infrastructures critiques est considéré comme très faible et il n’y a eu aucune interruption des vols”, a déclaré le ministère des Affaires étrangères sur Twitter. L’année dernière, l’Islande a connu une explosion dans une zone relativement facilement accessible, faisant de l’événement une véritable attraction touristique. L’éruption, qui a craché plus de 140 millions de mètres cubes de magma en six mois, a attiré plus de 430 000 visiteurs, selon l’Office du tourisme islandais. L’éruption a été officiellement déclarée terminée après neuf mois, en décembre 2021.