Les partis d’opposition ne peuvent pas utiliser la période des questions pour donner une mauvaise image du gouvernement, tandis que le parti au pouvoir peut faire des annonces et visiter des festivals pour leur rappeler leurs succès. Pourtant, pour Justin Trudeau, cet été, c’est tout le contraire. Fatigue Les sondages d’été montrent Justin Trudeau et les libéraux deuxièmes derrière les conservateurs, qui éliront leur nouveau chef le 10 septembre. De plus, selon la firme Abacus Data, 51 % des Canadiens ont une opinion défavorable de Justin Trudeau, un bond de quatre points au cours des dernières semaines. C’est la première fois depuis son élection à la tête du PLC en 2013 que Justin Trudeau a un taux d’approbation supérieur à 50 %. De toute évidence, les Canadiens en ont assez de voir M. Trudeau au pouvoir. On a toujours pensé que Justin Trudeau n’était pas un politicien comme les autres, mais il faut croire que ce n’est pas le cas. Il est jugé aussi sévèrement par la population que ceux qui l’ont précédé. Enfin, ce n’est pas l’exception qui confirme la règle. Problématisation Il n’y aura pas d’élections à court terme. Mais malgré l’alliance avec le NPD, les libéraux sont toujours en position minoritaire. Les stratèges libéraux et les députés doivent donc réfléchir à la prochaine campagne. Ils se demanderont inévitablement si Justin Trudeau est la bonne personne pour les mener bientôt à la majorité. Justin Trudeau n’est peut-être pas prêt à quitter la tête du PLC, mais il n’a peut-être pas décidé quand il le fera. Le premier ministre doit espérer que les mauvais sondages seront de courte durée. Sinon, une forte horloge orageuse retentira sur son smartphone.