• Lisez aussi : La police saisit huit armes à feu et 1,3 million de dollars en espèces • Lire aussi : Trafic d’armes à feu : les saisies doublent depuis le lancement de la stratégie CENTAURE • À lire aussi : Armes de poing : les conservateurs se trompent, disent les libéraux Cette interdiction est temporaire car le projet de loi C-21 sur le contrôle des armes à feu n’a pas encore été adopté par le Parlement à Ottawa. L’interdiction annoncée vendredi par le ministre de la Sécurité publique Marco Mendicino et la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly restera en place jusqu’à l’adoption du projet de loi C-21. “Nous devons les empêcher de remplir les étagères des revendeurs d’armes de poing alors que nous essayons de limiter les armes à feu et les armes de poing dans nos communautés”, a déclaré le secrétaire Jolley. Cette annonce fait suite à un investissement de près de 42 millions de dollars du gouvernement fédéral annoncé la veille pour aider les projets de sensibilisation à la violence armée dans les municipalités et les communautés autochtones. PolySeSouvient est ravi Pour PolySeSouvient, « il s’agit d’une mesure importante et novatrice qui ralentira sans aucun doute l’expansion du marché canadien des armes de poing ». Cette nouvelle interdiction ne limitera pas du jour au lendemain la circulation des armes à feu dans la population, comme le souligne Nathalie Provost de PolySeSouvient. Depuis le dépôt du projet de loi C-21 en mai dernier, une véritable ruée vers les armes s’est amorcée, les vendeurs autorisés peinant à répondre à la demande. Une étude de Statistique Canada publiée fin mai montre que « dans la majorité des crimes violents commis avec une arme à feu, les armes de poing étaient l’arme la plus dangereuse sur les lieux, tant de 2009 à 2014 (59 %) que de 2015 à 2020 (59 %)’.

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