Concrètement, le niveau « vigilance » est le premier des quatre niveaux de sécheresse (vigilance, alerte, alerte renforcée, crise) et n’impose pas aux autorités de prendre des mesures contraignantes contraignantes sur l’utilisation de l’eau. Elle prévoit uniquement des mesures d’incitation et de sensibilisation à la préservation de l’eau tant pour les particuliers que pour les professionnels et les collectivités. Ainsi, les Franciliens sont invités à :
limiter les usages secondaires : nettoyage de voiture, lavage extérieur, etc. limiter le lavage des rues et des trottoirs à ce qui est absolument nécessaire pour la santé réduction de la consommation d’eau domestique limiter l’arrosage des espaces verts et éviter d’arroser aux heures les plus chaudes.
Un automne et un printemps déjà secs
La sécheresse de cet été 2022 se préparait déjà depuis plusieurs mois en Île-de-France. “Depuis l’automne 2021, les précipitations sont inférieures à la normale sur une grande partie de l’agglomération, dont l’Île-de-France”, précise la Région. “Le déficit pluviométrique s’est aggravé au printemps, avec un temps particulièrement sec et des températures supérieures à la normale.” L’Essonne, les Yvelines, le Val d’Oise et la Seine-et-Marne étaient déjà concernés par des arrêtés de confinement depuis plusieurs jours. L’ensemble du territoire français est désormais touché par cet épisode de sécheresse extrême. La majorité des départements sont à un niveau dit « critique » (rouge), alerte haute (orange) ou alerte (jaune). Seulement 9,7 mm de précipitations totales ont été effectivement enregistrées en France métropolitaine le mois dernier, soit un manque à gagner d’environ 84 % par rapport à la normale, près de 7,8 mm seulement en mars 1961, le record le plus bas depuis les premières enquêtes nationales en août 1958. lire aussi Climat : juillet 2022 est le mois de juillet le plus sec jamais enregistré depuis le début des relevés en 1959