Suite à l’incendie, une conférence de presse se tient ce jeudi à 15 heures. à l’Hôtel de la Préfecture de Strasbourg, en présence de Mathieu Duhamel, secrétaire général de la préfecture du Bas-Rhin, Thierry Rogelet, vice-préfet de la région de Molsheim, le colonel Bruno Cesca, directeur adjoint du département STIS Bas-Rhin, et Marc Schott, directeur de Safran.

Le premier incident de cette ampleur

C’est le “premier incident de cette ampleur sur le site”, explique Marc Schott. Il précise que l’incident s’est produit dans un bâtiment de traitement de surface, avec des produits chimiques et des acides qui protègent les métaux. Un bâtiment considéré “comme le plus sensible de l’espace”. “L’entreprise se prépare et s’entraîne à ce type d’incidents”, ajoute le responsable. Les pompiers ont également effectué un exercice en novembre dernier. Mathieu Duhamel, secrétaire général de la préfecture du 67, explique qu’ils ne parleront pas de la cause de l’incendie lors de cette conférence, car une enquête est en cours.

Pas de propagation de produits nocifs autour

Une équipe d’experts est intervenue, 25 sapeurs-pompiers, formés aux risques chimiques. Au total, dans le département, ils sont 160 qui y seront formés et sont basés à Strasbourg à la Caserne Ouest. Des collègues du Haut-Rhin sont venus en renfort pour le risque chimique. L’incendie s’est déclaré à 12h28 dans l’après-midi dans le bâtiment 55, l’endroit le plus sensible, où se trouve un bain de chromage. Dès la première heure d’intervention, ils étaient 83 pompiers et ils disposaient de 45 dispositifs pour éteindre le feu et limiter les risques de propagation. Il n’y a pas eu de distribution de produits nocifs aux alentours, le risque pour la population a été éliminé. Le feu a été éteint à 4h30. L’entreprise doit maintenant évaluer les dégâts et nettoyer. Lancement du plan de continuité d’activité. Les acides stockés dans le bâtiment sont utilisés pour protéger les métaux dans la fabrication d’équipements tels que les trains d’atterrissage.