Alors que la Juventus, redevenue son employeur depuis sa signature cet été, souhaitait qu’il se fasse opérer du ménisque atteint, quitte à rater la Coupe du monde, l’international français (29 ans, 91 sélections) a privilégié l’option qui, à ses yeux, a le mieux préservé ses chances de disputer la troisième Coupe du monde de sa carrière, au Qatar (21 novembre-18 décembre). Après avoir envisagé d’opérer le ménisque latéral droit sur place en Californie, la Juve a décidé de rapatrier Pogba pour se faire examiner à Turin dans son centre médical et à Lyon au Centre orthopédique Paul-Santy. , avec l’un des plus grands experts européens du genou, le Dr Bertrand Sonnery-Cottet. Cette rencontre à Lyon semble avoir incité Pogba à opter pour un “traitement conservateur”, comme l’a dit un porte-parole de la Juventus, plus tôt dans la soirée.
Les yeux dans le blues
Ses deux options initiales ne lui convenaient pas : il ne souhaitait ni l’ablation du ménisque endommagé, via une méniscectomie élective, qui aurait entraîné une mise à pied d’un mois et demi à deux mois, ni une suture de la zone. , sans toucher le ménisque, ce qui signifierait une absence de trois à cinq mois et le priverait définitivement de la Coupe du monde. Concrètement, selon Tutosport, la « cure d’entretien » consiste en trois semaines en salle de sport et en piscine, puis deux semaines de travail individuel avant de retrouver le groupe. Paul Pogba ne devrait donc être absent que cinq semaines, si tout se passe bien, et pouvoir préparer la Coupe du monde que la France débutera le 22 novembre contre l’Australie à Doha. Evidemment, il a placé ce pari en faveur des Bleus, au risque de fâcher la Juve, mais aussi au risque de ne pas s’en remettre totalement en refusant l’opération. Alors qu’il n’a disputé que 16 matches en 2022, dont deux avec les Bleus, pour un dérisoire total de 1 005 minutes de temps de jeu, il est encore sur un bilan fragile. Son choix fait forcément écho à celui de Samuel Umtiti qui a choisi de ne pas se faire opérer du genou gauche en 2018, préférant se donner la chance de devenir champion du monde, mais qui se bat depuis pour retrouver sa meilleure forme. En attendant, il semble peu probable que l’on revoie Torino in Blue fin septembre contre l’Autriche et le Danemark. Son horizon est depuis longtemps fixé au 22 novembre, au Qatar.