Article écrit par Publié le 08/05/2022 21:31 Mis à jour le 08/05/2022 22:01
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154 obus, datant de la Seconde Guerre mondiale, ont été repêchés dans la Seine la semaine dernière, rapporte France Inter vendredi 5 août. Ce sont des plongeurs de la brigade fluviale de la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de police de Paris qui les ont repêchés. C’est une opération menée “en coordination avec les démineurs du laboratoire central de la préfecture de police qui ont rendu possible cette découverte”, confirme à France Inter le commissaire Matthieu Thibaut, chef adjoint du service des unités opérationnelles spécialisées de la DPOC. L’opération a duré deux jours, quai d’Austerlitz, dans le 13e arrondissement de Paris, dans une zone estimée à la taille d’un terrain de football. Ce sont les amateurs de pêche à l’aimant qui ont découvert les premiers coquillages, avant l’intervention de la brigade fluviale. Présents en grand nombre, les obus obligent les agents à les récupérer à différentes étapes. Les parties n’avaient pas de système d’allumage. Des munitions, dont “plusieurs dizaines de cartouches ont été repêchées”, explique le commissaire Matthieu Thibaut. La pêche à l’aimant consiste à attacher un aimant puissant au bout d’une canne à pêche pour récupérer des objets et des débris métalliques précieux ou historiques. Une note du ministère de l’Intérieur, datant de 2019, précise qu’il est “considéré comme illégal” s’il est exercé “sans l’autorisation de l’autorité administrative”. Si un objet suspect est repéré, les agents de la brigade fluviale conseillent de ne pas le manipuler et vous invitent à appeler rapidement les secours. Je partage : Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien Rubriques connexes

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