Dans le Finistère, des incendies dans les monts d’Arrée, déjà touchés en juillet par de grands incendies, ont brûlé près de 250 hectares de végétation. Dans la branche de Brasparts, “le feu a été détruit mais pas maîtrisé”, a ajouté la préfecture, avec 225 hectares déjà brûlés. Plus de deux cents pompiers sont sur place. Dans le secteur de Brennilis, le feu est reparti, avec 15 hectares brûlés et une quarantaine de pompiers sur les lieux.
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Des pompiers d’autres départements sont venus en renfort – dont l’Ille-et-Vilaine, les Côtes-d’Armor, le Calvados, la Mayenne et l’Orne. “De nombreux agriculteurs sont également présents sur le chantier et apportent leur soutien aux sapeurs-pompiers dans la construction des murs de protection et le traitement des bordures avec les citernes à eau”, a expliqué la préfecture du Finistère.
Les incendies, d’ordinaire rares en Bretagne, avaient déjà détruit en juillet plus de 1.700 hectares de sinuosités, de sapinières et d’espaces couverts de feuillus dans les Monts d’Arrée, site naturel remarquable.
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Conséquence directe du réchauffement climatique
Dans le département du Morbihan, des incendies ont détruit 75 hectares de végétation samedi et dans la nuit. “Un incendie à Meucon s’est déclaré hier soir et est aujourd’hui maîtrisé, les derniers incendies à Locoal-Mendon et Erdeven dans le Morbihan ont été maîtrisés dans la nuit”, a indiqué dimanche matin la préfecture du Morbihan.
Samedi, une quinzaine de communes du Morbihan ont été touchées par des incendies dans des espaces naturels “dont la propagation a été facilitée par une sécheresse sévère et des vents tournants”, selon la même source.
A Erdeven, cité balnéaire située à proximité de la presqu’île de Quiberon, 25 hectares ont été incendiés et une trentaine de maisons, un château avec gîtes et un camping ont été évacués, soit environ trois cents personnes, qui ont été placées en garde à vue. d’Erdeven et de Belz. Aucun blessé n’est à déplorer et aucune habitation n’a été attaquée par les flammes.
Selon les scientifiques, la multiplication des événements climatiques extrêmes (canicule, sécheresse, incendies…) est une conséquence directe du réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre augmentant en intensité, durée et fréquence.
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Le monde avec l’AFP