Les avocats du milliardaire accusent l’entreprise de “cacher la vérité” sur le nombre de 238 millions d’utilisateurs quotidiens monétisables. Selon eux, c’est environ 65 millions de moins, et “la majorité des publicités” ne seront diffusées “qu’à moins de 16 millions d’utilisateurs, une fraction” de ce que prétend Twitter. jeu de cache-cache La plainte allègue enfin que “Twitter a frénétiquement bloqué la diffusion d’informations dans une tentative désespérée d’empêcher (Elon Musk) de découvrir la fraude”, incitant à un jeu de “cache-cache” pour dissuader au maximum l’acheteur. pour “discerner la vérité”. Twitter répond que l’homme d’affaires a précipité les négociations et que l’accord n’a jamais mentionné les faux comptes, et les avocats du réseau social dénoncent une “tentative d’évasion d’un contrat que Musk ne trouve plus intéressant après la chute de la bourse”. Quatre mois de bouleversements La plainte est un énième rebondissement dans l’affaire entre Twitter et le patron de Tesla après que ce dernier eut envisagé de le racheter en avril dernier. Après avoir signé un accord de rachat pour 54,20 $ par action, Musk a unilatéralement annulé l’accord, affirmant que la société basée à San Francisco aurait menti sur le pourcentage de comptes automatisés et de spam sur sa plate-forme. Mi-juillet, Twitter a poursuivi Elon Musk devant le Delaware Court, un tribunal spécialisé en droit des affaires, pour le contraindre à honorer son engagement de prise de contrôle de 44 milliards de dollars. Un procès qui débutera le 17 octobre. Deux semaines plus tard, l’homme le plus riche du monde avait riposté avec une plainte “confidentielle”. La polémique ne laisse pas Twitter indemne. Entre la baisse générale du marché boursier ces derniers mois, une baisse des revenus publicitaires sur les réseaux sociaux liée à l’état de l’économie et les critiques publiques d’Elon Musk, son action s’est effondrée à environ 32 dollars le 11 juillet. Vendredi, il valait 41,97 $, en hausse de 2,20 %.