Système de santé, pouvoir d’achat, éducation, énergie, services publics, etc. Découvrez les réponses du candidat de la Coalition nationale.
Marin Le Pen, invité de Ma France à France Bleu
“Le système de santé, une priorité de mes cinq ans”
Interrogée par une auditrice, aide-soignante d’un hôpital public, préoccupée par les conditions de travail du personnel soignant, Marin Le Pen a affirmé que le problème serait une “priorité” pour son quinquennat si elle était élue présidente. de la démocratie. Le candidat du Rassemblement national estime qu’avec la pandémie de Covid-19, les Français “ont réalisé que le système de santé était dans un état de stress et de détresse totale”. Pour y remédier, Marin Le Pen dit vouloir débloquer 20 milliards d’euros, dont 10 milliards pour les soignants “payés 10% de moins que la moyenne européenne” et les 10 milliards restants pour remédier au problème des déserts médicaux.
“Nous devons changer l’objectif de la qualité des soins”, a-t-il déclaré. Pour Marin Le Pen, l’Etat doit prendre en charge l’aménagement du territoire et notamment supprimer les Organisations régionales de santé (ARS). “Je leur reproche tout. Ils ont montré leur technocratie, leur incapacité à s’adapter, leur idéologie. On a vu l’ARS rejeter complètement le secteur privé quand on en avait besoin pendant le Covid”, a dénoncé le candidat d’extrême droite. Il souhaite revenir à la décentralisation autour des préfets pour “gérer une politique de santé sur l’ensemble du territoire”.
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Marin Lepen a également critiqué la décision tardive d’Emanuel Macron de mettre fin au numerus clausus, qui limitait le nombre de places en faculté de médecine. “Il aurait pu le faire au début de son quinquennat, on aurait gagné du temps”, a-t-il dit. “En attendant, il faut réfléchir à comment faire. Je veux développer la télémédecine et développer tout le personnel soignant.”
Marin Lepen pense qu’Arno Montebour aurait une place dans son gouvernement
En cas de victoire présidentielle, qui serait le gouvernement de Marin Le Pen ? C’est ce qu’un auditeur héraultais a tenté de savoir en lui demandant précisément quels sont les profils expérimentés entourant le candidat. “Il y a des gens autour de moi que tu ne connais pas, qui ont un gros potentiel. Va lire mon programme pour t’en assurer”, a-t-elle répondu. Jusqu’ici il n’avait évoqué qu’un seul nom, celui de Jean-Paul Garraud qui pourrait occuper le poste de ministre de la Justice. “Il a été juge toute sa vie, président d’une association judiciaire, partisan de la loi contre le voile intégral, au début de la création du parquet national antiterroriste”, a justifié Marin Lepen.
S’il n’a pas cité d’autres noms pour le moment, c’est parce qu’il estime que ce sera après les législatives (12-19 juin) qu’il “cherchera partout ceux qui lui paraissent les meilleurs dans leur domaine”. former un “gouvernement d’union nationale”. Marin Lepen veut pouvoir trouver des profils à droite, mais aussi à gauche. “Il pourrait même atteindre un profil comme celui d’Arnaud Montebourg. Nous partageons les mêmes lignes de défense des entreprises françaises.” « Nous ne croyons pas la même chose sur certaines questions, mais dans le domaine de la défense de l’industrie française, de la domination industrielle française : lorsqu’il a démissionné justement pour s’opposer à la vente d’Alstom, il a fait preuve de courage et le partage. sur le sujet, en tout cas, la même ligne que la mienne”.
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“Mon père n’a pas su gouverner”
Marin Le Pen a également été interrogé sur ce qui la différencie de son père, Jean-Marie Le Pen, président du Front national et multiple candidat à la présidentielle. “Il y a mille différences entre lui et moi, nous n’avons pas le même parcours, le même âge, c’est un homme, je suis une femme. Il a d’abord été le leader d’un mouvement de contestation, puis “d’opposition”. “Moi, ‘j’ai été au premier plan pendant 20 ans et mon père n’était pas en position de gouverner’”, a expliqué la candidate, assurant notamment qu’elle était attachée à l’oeuvre du général de Gaulle. « Mon projet se relance au cœur de cette Ve République fragilisée, de moins en moins laïque, de moins en moins démocratique. Je veux rétablir un gouvernement du peuple, du peuple et du peuple », confirme Marin Le Pen.
“L’Etat aura pour mission la démilitarisation”
Une autre question d’un auditeur de France Bleu est celle de l’inégalité territoriale. Que veut faire Marin Le Pen pour les commerçants qui peinent à maintenir leur activité dans les petites villes ? La candidate a rédigé le rapport d’un État qui, selon elle, depuis 30 ans « abandonne l’aménagement du territoire, laisse la main au marché. Les métropoles aspirent de l’énergie, des emplois, des entreprises, etc. L’État aura pour mission de demitropolis” le candidat de la Coalition nationale. Elle entend mettre en place des incitations fiscales pour les entreprises implantées en zone rurale. “Nous allons équilibrer les terrains avec des incitations fiscales pour que les entreprises viennent s’installer exactement dans les zones où elles ont disparu, avec le développement des routes, avec le développement des infrastructures, avec la sortie des autoroutes qui permettront l’ouverture de zones entières.” “Il y aura donc des emplois, donc des familles, des écoles, des services publics, des transports et donc des commerçants. C’est un cercle vertueux que je veux relancer”, a demandé Marin Le Pen. Il entend redonner du pouvoir aux maires, notamment en matière d’urbanisme. “Je veux redonner des compétences aux maires, pour une démocratie de proximité et de contrôle. Que chacun sache quoi faire. Aujourd’hui, il y a un tel magma de capacités, personne ne comprend qui fait quoi, le citoyen ne sait plus qui se tourner », a-t-il critiqué. Il a notamment pointé du doigt l’installation de galeries marchandes en périphérie des villes, qui ont nui à l’activité des centres-villes. « Si l’État avait repris son rôle d’aménagement du territoire, nous pas être ici.” Une réponse qui faisait écho à la question d’un autre auditeur, facteur dans le Vaucluse, et qui s’inquiétait de la disparition des services publics en milieu rural. “Je partage votre position”, a répondu Marin Lepen. Les citoyens se posent la question : “Où va l’argent ?” “Les impôts ont augmenté mais les services publics diminuent.” Le candidat d’extrême droite a notamment critiqué la fermeture des petits hôpitaux pour créer des “structures énormes”, obligeant “les gens à parcourir des dizaines de kilomètres pour se faire soigner”. “Cela n’a pas de sens, c’est l’organisation d’un pays en développement, ce n’est pas l’organisation d’un pays développé.”
“Je suis essentiellement opposé à la retraite à 65 ans”
Autre enjeu clé de la campagne présidentielle, la question des retraites. Marin Lepen a expliqué sa volonté de rétablir la moitié de la part des veuves et des veufs. Comme Emmanuel Macron, qui s’est engagé à augmenter “les retraites de 4% à partir du 1er juillet”, le patron du RN a dit vouloir ajuster les retraites à l’inflation. Elle a surtout montré son opposition fondamentale à la retraite à 65 ans. “Je trouve ça terriblement injuste. Et ce n’est pas non plus justifié par le Conseil d’orientation des retraites”, s’est plaint le candidat. “Je dis une chose simple, plus tôt nous avons commencé à travailler, plus nous avons travaillé dur et plus tôt nous avons dû prendre notre retraite.” “Ceux qui commencent à travailler avant 20 ans, repartiront avec 40 gains à 60 ans”, a-t-il assuré,…