PRESIDENTIEL – A une semaine du second tour de l’élection présidentielle, plusieurs milliers de manifestants ont défilé ce samedi 16 avril à Paris et dans une trentaine de villes, contre l’extrême droite. Ils étaient près de 22 000 en France, dont 9 200 dans la capitale. Dans le cours de Paris, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, des manifestants âgés ont vivement réagi à l’occupation de nombreuses universités par des étudiants, qui ont dénoncé le duel entre Emanuel Macron et Marin Le Pen. Mercredi a été marqué par l’action de plusieurs étudiants qui ont exprimé leur mécontentement face au second tour. Notamment à la Sorbonne et à Sciences Po Paris, des immeubles ont été bloqués par des étudiants qui estiment que les enjeux écologiques et sociaux sont les programmes oubliés du candidat à la présidentielle et de Marin Le Pen. “Pas d’hésitation, non non à Lepen et Macron !” a crié jeudi un groupe d’étudiants devant la Sorbonne, occupée depuis la veille. “Le message principal, c’est qu’on en a marre d’avoir le choix entre Macron qui va baisser nos APL, augmenter les frais d’inscription, baisser le climat. […] et Marin Lepen », a déclaré jeudi un manifestant au HuffPost. Un discours que certains manifestants ce samedi ont eu du mal à comprendre, ont-ils confié au HuffPost. “Je n’aime pas les signes ni de Macron ni de Le Pen, ils ne mesurent pas le danger de l’extrême droite”, a déclaré un manifestant quand un autre a provoqué une forme d’”irresponsabilité”. À lire aussi Le HuffPost : Pourquoi Marin Le Pen reste un candidat d’extrême droite