Mauricio Pochettino a été remplacé par Christophe Galtier. C’est peu dire que le discours de Mauricio Pochettino était attendu. Près d’un mois après avoir été limogé par le Paris Saint-Germain, l’entraîneur argentin s’est longuement exprimé lundi lors d’un entretien avec Infobae, un média de son pays. Quant à le dire tout de suite, ceux qui s’attendaient à une autocritique honnête devraient… En effet, l’argument de Pochettino consistait à expliquer que l’échec en 8e de finale de la dernière Ligue des champions face au Real Madrid (1-0, 1-3) scella son destin, ce qui n’est évidemment pas faux. Pochettino n’a pas creusé pour le Real L’ex-patron de Tottenham déplore notamment l’arbitrage de Danny McKelley, qui allait tout changer au match retour face aux Merengues. Je pense que la faute de Benzema sur Donnarumma était là. S’il avait été examiné par VAR aujourd’hui, nous parlerions d’autre chose, l’expulsion du Real Madrid, a fustigé le Sud-Américain, juste pour suggérer qu’il pourrait encore être au pouvoir. Ce fut un déclencheur qui a donné beaucoup de confiance au Real Madrid. (…) Je crois qu’il y a des situations dans le football qui arrivent. Ils se produisent et ne peuvent pas être contrôlés. Un diplôme en L1 sous-valorisé En d’autres termes, Pochettino ne se sent pas nécessairement responsable de la relégation. Le quinquagénaire estime aussi avoir fait les frais des exigences particulières du PSG, centrées sur LdC et qui repousseraient au second plan toute la partie positive de son bilan. Je pense que c’était très positif. (…) On a gagné la Coupe de France, le Trophée des Champions et la Ligue 1 en un an et demi. Mais la tâche du PSG est de gagner la Ligue des champions. Tout le reste peut être considéré comme un échec. Au fur et à mesure que le travail du PSG avance, la patience devient de moins en moins importante. Les attentes sont plus élevées, mais il y a des circonstances à considérer. Les fans ne leur accordent pas le crédit qu’ils méritent pour avoir dominé le championnat de France ou les compétitions nationales. (…) Donc je pense que c’est très sous-estimé, a déploré l’ancien défenseur, avant de se lancer dans une comparaison avec la situation de Pep Guardiola à Manchester City. La différence avec Manchester City City a été éliminé contre Madrid par trois buts en cinq minutes, mais la semaine suivante, ils ont acheté Hland et ont donné au manager la possibilité de se réinventer, de trouver des solutions et de remporter la ligue anglaise. Les plans sont différents, a fait valoir Murphy natif. Il y a un Manchester City qui fait confiance à un manager en place depuis sept ans et un PSG qu’il faut toucher et battre. Mais gagner la Ligue des champions, pas la Ligue 1. C’est différent et je l’accepte. Ce n’est pas une critique. Il y a évidemment une part de vérité dans ce que dit Pochettino, mais l’Argentin donne l’impression qu’il essaie d’éviter le vrai débat : son incapacité à améliorer son équipe en 18 mois, notamment au niveau du niveau de jeu. Un mystère qui restera pour l’instant sans réponse… Êtes-vous convaincu par les explications de Mauricio Pochettino ? N’hésitez pas à réagir et à discuter dans Ajouter un commentaire…