Le petit village de Saint-Féliu d’Avall s’est réveillé en émoi ce dimanche matin 31 juillet. Il est 6h45 lorsqu’un habitant du centre-ville donne l’alerte à la gendarmerie. Son fils schizophrène de 27 ans est en pleine crise. Sans traitement, le jeune homme menacerait sa mère de mort. Très vite, l’armée a développé un dispositif d’intervention important, notamment avec le PSIG de Pollestre, (peloton de surveillance et d’intervention) situé sur la rue principale de la commune où habite cette famille. Les co-négociateurs de Lunel sont invités. Ils se déplacent dans l’urgence et tentent rapidement de dialoguer avec le fou qui pourrait être armé de couteaux a priori, mais pas d’arme à feu. Après de nombreuses erreurs, le jeune homme de vingt ans aurait accepté de libérer sa mère, qui, choquée, est emmenée à l’hôpital de Perpignan. Il refuse de se rendre. Dès lors, le GIGN de Toulouse est contacté pour venir en renfort voire à terme attaquer si le malade isolé était campé dans ses positions. Plus d’informations à suivre.
