• Lire aussi : Un suspect de 26 ans tué a été encerclé dans un motel • À lire aussi : Le suspect serait confronté à des problèmes de santé mentale • Lire aussi : Le “procès” des dernières 48 heures selon le maire « Somme toute, nous continuons de vivre dans une nation, le Québec, qui est sécuritaire », a déclaré jeudi le ministre de la Sécurité publique en entrevue avec LCN. Quelques heures plus tôt, son homologue fédéral, Marco Mendicino, était dans le district de Rivière-des-Prairies à Montréal pour annoncer un financement de 41,8 millions de dollars pour soutenir des initiatives de prévention des armes à feu, des incendies et des gangs de rue au Québec. En réponse aux questions des journalistes, M. Mendicino a commis une erreur en disant que le suspect des trois meurtres par arme à feu, qui visaient des victimes choisies au hasard, “devrait être traduit en justice” alors qu’il avait été abattu par la police.

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Absence perceptible L’annonce de ce financement devait se faire dans l’entreprise de la ministre Guilbault, mais un changement d’horaire de dernière minute l’a empêchée d’y assister. Cette absence a été qualifiée d’”inacceptable” par la chef du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade, selon qui le parti de François Legault banalise la situation dans la métropole. « Aucune réaction de la CAQ ce matin. Ce qui se passe à Montréal est extrêmement grave et inquiétant. Où est François Legault ? Où sont les ministres de la CAQ? s’est-il demandé sur Twitter jeudi matin. De son côté, Geneviève Guilbault assure que le gouvernement prend la situation très au sérieux et qu’elle comprend l’inquiétude des citoyens face aux événements violents des derniers jours. Dans une déclaration écrite envoyée au magazine, il a ajouté qu’il “salue” l’ouverture du gouvernement fédéral et que le financement annoncé nous permettra d’investir davantage dans les efforts de dissuasion jeunesse du gouvernement du Québec. qu’ils soient séduits par le crime.” Gâcher La confusion entourant l’annonce du gouvernement fédéral jeudi matin pourrait-elle contribuer au sentiment d’insécurité de plus en plus répandu à Montréal? Professeur au département de communication publique et sociale de l’UQAM, Bernard Motulsky, pense que non. “Le sentiment de sécurité ne dépend pas des annonces gouvernementales. Cela dépend des faits et de l’impression que nous avons du travail de la police sur le terrain”, a-t-il expliqué dans une interview.