Trois hommes et une femme ont été interpellés dimanche par la police à Compiègne soupçonnés de “proxénétisme aggravé” après qu’une adolescente de 15 ans, qu’elle dit avoir enlevée et prostituée de force, a réussi à contacter la police, selon l’Agence France-Presse. . . (AFP) au parquet. La victime, “âgée de 15 ans en juillet 2022, a appelé une amie, qui aurait téléphoné à 17 ans pour signaler des actes de prostitution et d’enlèvement”, a expliqué la procureure Marie-Céline Lawrysz, confirmant une information de Parisien. Originaire de la région de Reims, l’adolescent “qui a été placé dans un foyer par un juge des enfants à Salon-en-Chaban pendant environ deux ans” était “en cavale depuis le mois de mai”, selon le procureur. « Elle raconte qu’elle s’est d’abord prostituée à Paris, puis elle a voulu échapper à ses proxénètes parisiens et a été recueillie par un homme qui l’emmènerait à Amiens, où elle se prostituerait elle-même, avant d’arriver. à Compiègne », explique Marie-Céline Lawrysz. “Elle aurait été prostituée pendant environ trois semaines à Compiègne. Elle dit qu’au début elle s’est prostituée de son plein gré, puis la situation a dégénéré et elle a été kidnappée”, a-t-il poursuivi, précisant que les événements “restaient à être clarifié.”

La participation de chacun “reste à déterminer”

Les trois hommes en cause sont originaires de l’Essonne, de la Seine-Saint-Denis et des Hauts-de-Seine et sont connus, pour au moins deux d’entre eux, pour des faits de violence, trafic de drogue ou vol. Le quatrième est originaire de Compiègne et est soupçonné d’avoir “hébergé la victime dans un appartement à Compiègne”. La victime “déclare qu’elle s’est rendue chez des clients” pour les laissez-passer, a-t-il précisé. L’implication de chacun “reste à déterminer”, a-t-il dit. Mais dans les cas de proxénétisme mineur, « on est souvent confronté à des jeunes filles qui sont dans une situation psychologique difficile ou en précarité financière. gagner de l’argent’. Les intimés ont peut-être agi “par pure opportunité”, “en profitant de sa faiblesse”. Interpellés samedi vers 15h30, ils pourraient rester en garde à vue 96 heures. L’adolescent “a également signalé plusieurs autres personnes”.