ENTRE-DEUX-TOURS – Le maire de Béziers, Robert Ménard, proche de Marine Le Pen, votera le 24 avril pour le candidat RN à la présidence malgré ses “désaccords” et ne s’exprimera plus au second tour, a-t-il indiqué à l’AFP. , confirmant une information du Monde. “J’ai des désaccords avec Marin Lepen que je n’ai jamais cachés. Je ne les entends plus répéter à chaque intervention médiatique. “J’ai donc décidé de ne plus parler avant le deuxième tour”, a-t-il déclaré. “Ce n’est cependant pas un rassemblement pour Emmanuel Macron. Je voterai pour Marin Le Pen” le 24 avril, a ajouté l’ancien président de Reporters sans frontières. D’accord avec le candidat à la présidentielle sur les questions de vaccination Covid et de politique internationale, pas sur l’immigration et la sécurité. Robert Ménard a récemment pointé des divergences avec Marine Le Pen, par exemple sur son projet d’interdire le voile en public. “C’est faux” et “ce n’est pas applicable”, selon lui.
Différends sur la guerre en Ukraine
Récemment, il a également réussi à prendre ses distances avec le candidat à la guerre en Ukraine. A l’issue d’une conférence de presse de Marine Le Pen mercredi 13 avril sur sa vision de la diplomatie française, il a déclaré à RTL qu’il n’était pas d’accord avec « une approche stratégique entre l’OTAN et la Russie (…) dès la fin de la guerre russo-ukrainienne ». “. “Aujourd’hui les bombes tombent sur les gens, vous n’allez pas leur parler d’approcher les enfants qui sont les auteurs de massacres, de viols, de crimes contre l’humanité. A ce stade, c’est un vrai désaccord. Et de poursuivre : « Je lui ai encore dit hier : qu’allez-vous montrer [le premier ministre hongrois, Viktor] Orban ? « Orban n’est pas un modèle de démocratie. “Si on doit être d’accord à 100% avec un candidat, on n’est d’accord avec personne”, a ajouté Robert Ménard. Je fais le pour et le contre. “Pour Emmanuel Macron, je vois qu’il y a des trous noirs dans ce qu’il a fait depuis cinq ans qui valent la peine de ne pas voter.” À voir aussi dans Le HuffPost: Ces Maréchaux ne veulent pas de Macron, mais bloqueront Le Pen