La forte inflation déclenchera une nouvelle augmentation automatique du salaire minimum interprofessionnel de développement (smic) le 1er août de 2,01 %. Plus précisément, le salaire minimum pour un salarié à temps plein passera de 1 302,64 euros à 1 329,06 euros net. Le tarif horaire passera de 8,58 euros à 8,76 euros. Il s’agit de la quatrième augmentation du salaire minimum en moins d’un an, après celle de 2,65 % en mai. En plus de la revalorisation annuelle de janvier, le salaire minimum est automatiquement majoré en cours d’année du montant de l’inflation (calculée pour les 20% des ménages aux revenus les plus faibles) s’il dépasse 2% par rapport à la dernière augmentation. Lire aussi Trois questions pour comprendre comment le salaire minimum est valorisé
Le tempo du Livret A est doublé
La part du Livret A, produit d’épargne détenu par la majorité des Français, double, passant de 1 à 2 %. Il s’agit de la deuxième augmentation cette année, après que le taux a d’abord doublé le 1er février, passant d’un creux record de 0,5 % à 1 %. Cette hausse, proposée par le gouverneur de la Banque de France le 14 juillet et immédiatement acceptée par le gouvernement, se justifie également par la hausse des prix observée ces derniers mois, qui a atteint 6,1 % sur un an en juillet. Quant au taux de la Caisse d’épargne populaire, destiné aux personnes aux revenus modestes (maximum 20 296 euros par an pour une personne seule), il varie de 2,2 % à 4,6 %. Il n’avait pas atteint un taux comparable depuis 1998 (4,5 %).
L’allocation de rentrée revalorisée
L’allocation de rentrée scolaire (ARS) est versée fin août, sous réserve de ressources, aux familles ayant au moins un enfant scolarisé âgé de 6 à 18 ans. Il fait partie des prestations qui devraient augmenter de 4 % dans le cadre de la loi « pouvoir d’achat » pour lutter contre l’inflation. Pour la rentrée 2022, le montant est de 376,98 € par enfant de 6 à 10 ans, 397,78 € par enfant de 11 à 14 ans et 411,56 € par enfant de 15 à 18 ans. Lire aussi : L’article est destiné à nos abonnés Pouvoir d’achat : le projet de loi qui a eu du fil à retordre au Parlement après l’explosion
Fin d’urgence sanitaire
Après plus de deux ans de pandémie, l’état d’urgence sanitaire, cadre juridique extraordinaire mis en place en réponse à la crise, prendra fin début août. Il y aura peu de conséquences concrètes, car les principales restrictions ont déjà été levées. Seules deux mesures restent à l’ordre du jour : le maintien de la surveillance, qui permet de connaître le nombre de cas ou d’hospitalisations, ainsi que la possibilité d’imposer un test de détection du SARS-CoV-2, dont le résultat est négatif pour les voyageurs au départ . en provenance ou à destination de la France ou des DOM-TOM. De plus, le conseil scientifique, créé au début de la pandémie, est en train de disparaître. Elle sera remplacée par une commission de surveillance et de prévision des risques sanitaires, créée par décret publié au Journal officiel le dimanche 31 juillet. Les noms de ses membres seront annoncés “dans les prochains jours”, a indiqué le cabinet du ministre de la Santé François Brown. Ce comité, chargé de surveiller “les risques sanitaires liés aux contaminants affectant l’homme et les animaux, les polluants environnementaux et alimentaires, et le changement climatique”, “émettra des recommandations lorsqu’une exposition indique un risque sanitaire”. A lire aussi : L’article est destiné à nos abonnés Quels résultats pour le conseil scientifique Covid-19 ?
La remise prolongée sur le carburant
La “remise carburant” de 15 centimes par litre d’essence ou de gazole, détaxée, appliquée à partir du 1er avril, est prolongée jusqu’au 31 août. Pour l’instant, on s’attend à ce que cette prime augmente encore en septembre, avant de disparaître progressivement d’ici la fin de 2022. Le monde avec l’AFP