• À lire aussi – Traverse de L’Isle-aux-Coudres : entente signée, la grève s’effondre Le service pendant le quart d’heure de trajet est donc majoritairement en anglais. Si l’avis des usagers est partagé devant cette situation, pour ceux qui se sont exprimés à TVA Nouvelles, le plus important est d’assurer la sécurité à bord. De son côté, la Société des traversiers du Québec (STQ) se défend et affirme qu’il y a une partie de travailleurs francophones à bord en cas d’incident. Pénurie de main-d’œuvre La STQ confirme que l’équipe mixte était la solution pour pallier la pénurie de main-d’œuvre. « Le recrutement est une préoccupation quotidienne pour chacun de nos dormeurs. Il fallait veiller, à l’Isle-aux-Coudres, à avoir deux navires cet été. C’est pourquoi nous nous sommes associés à une entreprise extérieure, et avons donc un équipage mixte à bord », explique Bruno Verreault, conseiller en communication à la Société des traversiers du Québec. Ce dernier a également indiqué qu’il devrait y avoir un membre d’équipage francophone à chaque traversée. « Les résidents du Québec ont le droit de travailler et de recevoir des services dans notre langue officielle et commune, le français. Le ministère de la Langue française est en train de procéder aux vérifications nécessaires », a assuré le cabinet du ministre de la Langue française Simon Jolin-Barrete.