“Pour le troisième élevage, nous sommes toujours sur un élevage commercial de canards. “Donc, pour le moment, nous n’avons aucun cas au Québec pour le poulet ou la dinde”, a déclaré le Dr. Manon Racicot, vétérinaire de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). La première infection a été constatée dans l’un des poulaillers d’un élevage de volailles à Saint-Claude, où un gardien veillait jeudi matin. Le deuxième cas concerne un propriétaire agricole du Haut-Saint-François et n’est pas directement lié aux deux autres. “Il n’y a aucune preuve que le virus puisse être transmis à l’homme par la consommation de volaille, de gibier ou d’œufs correctement préparés et cuits. “Vous pouvez continuer à les consommer sans crainte en prenant les précautions habituelles concernant le stockage, la manipulation et la préparation des aliments en toute sécurité”, a indiqué le ministère dans un communiqué. La souche d’oiseaux migrateurs transmise par les oiseaux migrateurs, H5N1, est hautement contagieuse. Cependant, la grippe aviaire présente un faible risque pour la population générale. Les rares cas où le virus est transmis à l’homme sont généralement associés à un contact intérieur étroit et prolongé avec des oiseaux infectés. Le MAPAQ et l’Équipe de contrôle des maladies de la volaille du Québec (EQCMA) ont appelé les propriétaires de volailles à « augmenter leurs mesures de biosécurité » et à se conformer au Règlement tout en respectant les conditions sanitaires des fermes avicoles. « C’est une maladie qui se propage très rapidement, il est donc dans l’intérêt des producteurs d’informer le corps le plus tôt possible. “Ils peuvent aussi bénéficier d’une compensation financière si nous devons détruire tous les animaux”, a déclaré Marie-Claude Bibeau, la ministre fédérale de l’agriculture et de l’alimentation. Particulièrement pathogène, la souche H5N1 de la grippe aviaire est très contagieuse et rapide à subir un dépistage massif et préventif.