• Lire aussi : Leadership du PCC : la candidate Leslyn Lewis refuse également de débattre • À lire aussi : D’anciens ministres libéraux du Québec pour sauver Jean Charest • Lisez aussi : Harper soutient Poilievre L’ancien premier ministre du Québec Jean Sarres n’a pas tardé à faire un point sur son principal rival, Pierre Poulieu, sans le nommer. M. Poilievre a rejeté la proposition de recroiser le fer, quitte à payer une amende de 50 000 $ imposée par le parti. “Pour un candidat à la direction d’un parti, ne pas participer à un débat, c’est comme un poisson qui refuse de nager dans l’océan”, a déclaré M. Charest dès la première minute de sa première intervention. Sans public et autour d’une table, M. Charest, Scott Aitchison et Roman Baber ont répondu aux questions de l’animateur, Rob Batherson, président du Parti conservateur du Canada (PCC). Ces derniers ont réservé leur vitriol à Justin Trudeau, préférant ne pas s’attaquer entre eux ni viser M. Poilievre, favori dans la course. Malgré le profil bas de ce dernier événement, il y a eu de sérieuses discussions sur l’environnement, la congestion des aéroports et la guerre en Ukraine. La candidate Leslyn Lewis, reconnue pour ses positions sociales conservatrices, notamment contre l’avortement, a également brillé par son absence. Elle ne s’est pas exactement présentée, car l’avortement n’était pas au menu. Le maire de Brampton, Patrick Brown, a été exclu de la course il y a environ un mois en raison d’allégations de financement illégal. M. Brown a l’intention de contester la décision du parti. Les quelque 678 000 membres du PCC rencontreront leur prochain dirigeant le 10 septembre.