• Lire aussi : Troisième lien : projet, selon les partis d’opposition • A lire aussi : Des experts très critiques sur les travaux du 3e maillon • À lire aussi : 3e lien : la CAQ améliore son travail Comment fonctionnera la gestion dynamique des voies ? “Il est “prématuré” de présenter comment la circulation dans le tunnel sera conduite, a déclaré jeudi la ministre Bonnardel. En supprimant la voie, il restera deux voies dans chaque direction. La plupart du temps, ceux-ci seront utilisés par les voitures et les camions. Le gouvernement réfléchit désormais à une “gestion dynamique” pour privilégier les transports en commun à une seule voie. Il est suggéré que les voitures électriques et les voitures de groupe trouveront également leur place dans ces voies réservées à des heures précises. Quel en sera le coût et qui le financera ? Le coût de la nouvelle version du 3e lien sera de 6,5 milliards de dollars. Cela inclut l’inflation et la couverture, selon le ministre Bonnardel. Ce dernier a confirmé que le budget sera tenu, mais n’a pas précisé sur quelle étude il s’est appuyé pour estimer ce montant. Cela dit, l’expert Bruno Massicotte a parlé d’une « estimation très grossière », rappelant que le gouvernement aurait pu et aurait dû mettre à jour les coûts contenus dans l’étude 2015-2016. A l’époque, on parlait d’investir 4 milliards de dollars. C’est « l’inflation galopante », entre autres, qui a contraint le gouvernement à revenir au plan et à réduire la portée de son projet précédent, qui était estimé entre 7 et 10 milliards et qui comportait un seul tuyau large sur deux étages et trois voies dans chaque sens. De plus, le gouvernement Legault espère une contribution de 40 % d’Ottawa. Le gouvernement fédéral a déjà déclaré qu’il ne finançait plus de nouvelles autoroutes. Le tram à la station Palais ? Comment les usagers se rendront-ils au tram depuis la station Palais ? Le ministre Bonnardel s’est exprimé jeudi sur une sortie de tunnel pour le transport en commun à Charest. Il a précisé qu’il servirait aussi à “se connecter à la gare du pôle Saint-Roch et à amener les gens en tram jusqu’à D’Estiauville”. Cependant, il n’a pas précisé comment les utilisateurs traiteraient ce courrier. Car le tram ne bouge pas dans le quartier de la gare Palais, du moins pas dans sa première phase. Est-ce un avant-goût d’une prochaine phase? Le maire Marchand avait émis le souhait que le tramway dessert à terme ce pôle. Où sont les études ? Le gouvernement a présenté plusieurs versions du troisième projet de l’association, mais refuse pour l’instant de fournir les études pertinentes. Aucune étude de besoins, de faisabilité ou de trafic n’a été présentée au grand public. Jeudi, le ministre Bonnardel a fait référence à « une demi-douzaine d’études sur les 50 dernières années » et à celle du professeur de Polytechnique Bruno Massicotte, menée en 2016, dont l’auteur se disait « dépassée » et qu’il étudiait l’ancien tracé vers l’est. . M. Bonardel estime avoir prouvé “à quel point il est important de sécuriser le réseau, d’augmenter l’attractivité des transports en commun, de donner une autre option au transport de marchandises”. «Il s’est engagé à rendre publiques les études sur lesquelles il s’appuie lors du dépôt de l’analyse de rentabilisation, mais pas nécessairement avant la campagne, alors que la CAQ avait appelé les libéraux à le faire en 2018. à l’unanimité, à de rares exceptions peut-être au Québec», a déclaré le ministre. a déclaré la responsable du secteur, Geneviève Guilbault. Six tuyaux creusés au Québec? Le Lévis aura une entrée à deux conduites vers la section Mgr-Bourget du tunnel. Mais pour Québec, il y a trois sorties accessibles en voiture ou en autobus, soit sur l’autoroute des Laurentides, l’avenue Dufferin-Montmorency et l’avenue Charest, près de la station Palais. Cependant, les informations révélées jusqu’à présent ne permettent pas de savoir si les trois chantiers permettront à la fois la sortie du tunnel et l’entrée dans celui-ci. Si cela se produisait, le paysage changerait radicalement, six tuyaux étant creusés du côté québécois. Le journal a posé la question au ministère des Transports, qui n’a pas pu donner de réponses hier. Le maire de Québec, Bruno Marchand, a répété à maintes reprises dans le passé qu’il attendrait de connaître les effets de la circulation dans la ville avant de se prononcer sur le projet. Dans son bureau, nous n’étions pas disponibles pour commenter hier.

Que sait-on des sorties du tunnel

Un autre itinéraire encore imprécis pour le troisième lien

Le ministre des Transports a présenté jeudi une nouvelle version du projet de troisième raccordement sans carte du futur tracé, mais on apprend qu’il comprendra une sortie à Lévis contre quatre à Québec, encore floues. François Bonardell n’a pas voulu donner les emplacements exacts des futures sorties du tunnel, afin d’éviter les interrogations sur la « spéculation » immobilière autour d’elles. Ainsi, aucune carte n’a été présentée aux journalistes. On sait cependant que le tunnel comportera deux canalisations “de 12 à 15 mètres” chacune et permettra une circulation “du centre-ville au centre-ville”. Pour Lévis, la sortie se fera dans le secteur Monseigneur-Bourget, mais le ministre n’a pas donné de détails, prétextant qu’il y aura des annonces. Pour les véhicules du côté de Québec, une sortie sera sur l’autoroute des Laurentides « au nord de la rivière Saint-Charles » et une autre sur la Dufferin-Montmorency « pour répondre aux besoins de l’est, du côté de Charlevoix ». Transport public Pour les bus uniquement, il y a une sortie vers Saint-Roch, près de la station Palais. Une quatrième sortie réservée aux piétons et aux usagers des transports en commun permettra d’accéder à la Colline du Parlement. “Nous travaillerons pour avoir un kiosque qui nous relie à la Colline du Parlement afin que nous ayons un accès direct au tramway”, a déclaré M. Bonardel. profondeur d’enregistrement Cet “édicule” est une station souterraine qui sera située à 80 mètres sous terre, à une profondeur d’une vingtaine d’étages, selon les dernières informations communiquées sur le projet. Elle pourrait donc battre le record de la station la plus profonde du pays. Quelques détails Le journal a tenté d’en savoir plus sur les plans du bureau du projet, mais le ministère des Transports avait peu de détails à fournir pour le moment. Il faudra attendre plus tard pour en savoir plus. « Nous travaillons présentement sur un scénario comportant une sortie du côté sud du secteur Monseigneur-Bourget à Lévis et trois sorties du côté nord à Québec, dont une destinée au transport en commun. Il y a aussi une interconnexion avec le tramway de Québec à la station Parlement Hill. La configuration exacte des sorties et de l’interconnexion avec le tramway sera connue lorsque la conception sera plus avancée et après consultation des parties intéressées », a répété le représentant Bryan Gélinas. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Avez-vous un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous à [email protected] ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.