Mardi dernier, Denis Larin devait être transporté vers son dernier repos aux côtés de ces parents dans ce cimetière montréalais.
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Mais moins de 24 heures avant les funérailles, sa nièce a reçu un appel pour lui faire savoir que ce ne serait pas possible à cause d’un arbre.
Cette dernière se trouve en réalité à un peu moins de deux mètres de la pierre tombale, empêchant toute inhumation d’un cercueil.
“Je suis un peu nerveux! Je suis un peu triste parce que mon oncle, son dernier souhait était d’être enterré avec sa mère et son père. “Je n’ai pas le droit de l’enterrer dans son cercueil”, a déclaré Isabelle Dumaresq en entrevue avec TVA Nouvelles.
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« Où est le respect de Côte-des-Neiges ? Respect de la famille, respect de la volonté du défunt ? Je fais ça pour lui.”
“Nos parents prennent le temps d’acheter un terrain pour faciliter la vie de la famille, pour faire moins d’efforts, et il y a le cimetière qui pose problème”, a ajouté Éric Dumaresq.
La famille Larin est propriétaire de ce terrain depuis 149 ans. La dernière inhumation remonte à 1998. À cette époque, le cimetière Notre-Dame-des-Neiges ne s’est pas rendu compte que l’arbre pouvait nuire aux fonctions futures.
Dennis Larin avait même tout préparé pour être enterré à côté de ses parents. Son nom était déjà gravé sur la pierre tombale.
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Pour le porte-parole du cimetière Notre-Dame-des-Neiges, Daniel Granger, deux solutions s’offrent à la famille de M. Larin : brûler ou changer de terrain.
“La cendre est forte, elle est petite et on ne creuse pas beaucoup. “Un cercueil nous oblige à faire des travaux lourds et ce n’est pas possible”, a-t-il expliqué.
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“Par contre, si la famille insiste, et on respecte le défunt, qu’il s’agit d’un cercueil, il faudra trouver une autre solution pour remplacer la terre et mettre le cercueil quelque part dans le cimetière.”
Le changement de terrain peut coûter jusqu’à 3 000 $, sans compter la pierre tombale.
– avec Kevin Crane-Desmarais