Article écrit par Publié le 08/08/2022 23:16 Mis à jour le 08/08/2022 23:17
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Nouveau point d’étape sur l’enquête interne diligentée par le groupe Eurenco, propriétaire de l’usine Manuco, située à Bergerac (Dordogne), où trois explosions ont blessé huit personnes mercredi 3 août. Un phénomène de “clignotement” lumineux a été observé peu avant la série de trois explosions qui ont touché le site lors d’une “usine d’assemblage de canalisations”, a indiqué lundi la direction du groupe.

Bergerac : ce que l’on sait de l’incendie survenu après plusieurs explosions dans une usine classée par Sevezo “Le phénomène observé est une sorte d’éclair de lumière qui a ensuite provoqué une première explosion, suivie d’un incendie et de deux autres explosions”, a résumé le PDG d’Eurenco, Thierry Francou, auprès de l’AFP. La direction précise que “trois chantiers étaient en cours dans la zone de raffinage de la nitrocellulose” au moment de l’accident. “Le premier concernait des travaux d’assemblage de tuyauterie dans un réservoir, le deuxième l’entretien de routine d’une raffinerie et le troisième concernait l’entretien d’installations électriques”, a déclaré Eurenco dans un communiqué. Selon les “premières informations”, “un éclair se serait produit au niveau de la zone de montage des canalisations où une nouvelle canalisation était en train d’être reconnectée aux installations existantes”. “Les causes de cette réaction restent à élucider”, mais cette opération aurait déclenché “une première explosion dans la partie nord du bâtiment puis entraînant un incendie et deux autres explosions”, a expliqué Eurenco. A noter que l’enquête interne “convoque des experts internes et externes ainsi que le représentant des salariés élu au CSSCT (commission spéciale créée au sein du comité social et économique, qui traite des questions de santé, de sécurité et des conditions de travail du projet) de Manuco », a précisé la direction. Dans le même temps, deux autres procédures sont effectuées. L’une, judiciaire, a été ouverte par le parquet de Bergerac, tandis qu’une enquête administrative est également menée par le Bureau d’enquête et d’analyse des accidents, créé en décembre 2020 après l’accident de Lubrizol à Rouen. Je partage : Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien