Un phénomène de “flash” lumineux a été observé peu avant la série de trois explosions qui ont touché mercredi le site de Manuco (groupe Eurenco) à Bergerac (Dordogne) lors d’une “atelier de montage de canalisations”, blessant huit personnes, a indiqué lundi la direction de l’équipe. Lire aussi Gironde : 2 blessés graves après une marée noire sur le site Seveso “Le phénomène observé est une sorte d’éclair de lumière qui a ensuite provoqué une première explosion, suivie d’un incendie et de deux autres explosions”, a résumé le PDG d’Eurenco, Thierry Francou, auprès de l’AFP. Mercredi dernier, ce site classait Seveso comme “seuil haut” produisant de la nitrocellulose, une substance explosive, ces explosions ont fait huit blessés dont un grièvement. Tous sont désormais “hors de danger” et cinq sont déjà sortis de l’hôpital, a annoncé vendredi la compagnie. Dans un nouveau point sur l’état d’avancement de son enquête interne lundi, la direction a précisé que “trois chantiers étaient en cours dans la zone de raffinage de la nitrocellulose” au moment de l’accident. “Le premier concernait des travaux de montage de tuyauterie sur un réservoir, le deuxième l’entretien courant des raffineries et le troisième l’entretien des installations électriques”, a expliqué Eurenco dans un communiqué.
“Les raisons de cette réaction doivent être clarifiées”
Selon les “premières informations”, “un éclair se serait produit au niveau de la zone de montage des canalisations où une nouvelle canalisation était en train d’être reconnectée aux installations existantes”. “Les causes de cette réaction restent à éclaircir”, mais cette opération aurait provoqué “une première explosion dans la partie nord du bâtiment, entraînant ensuite un incendie et deux autres explosions”, a expliqué Eurenco. Vendredi, l’équipe a indiqué qu’une opération de maintenance “aurait été à l’origine de l’accident”, tout en ajoutant que “des températures élevées et une humidité particulièrement très faible”, “pourraient également jouer un rôle”. Lire aussi Explosion de Bergerac : les “températures élevées” pourraient avoir joué un rôle, selon la direction du groupe Au moment de l’accident, le site était fermé pour permettre la réalisation de ces opérations. L’enquête interne “invite des experts internes et externes ainsi que le représentant du personnel élu au CSSCT de Manuco (commission spéciale créée au sein du comité social et économique, qui traite des questions de santé, de sécurité et des conditions de travail)”, a-t-il expliqué. l’administration. Deux autres processus s’exécutent en parallèle. L’une, judiciaire, a été ouverte par le parquet de Bergerac, tandis qu’une enquête administrative est également menée par le Bureau d’enquête et d’analyse des accidents, créé en décembre 2020 après l’accident de Lubrizol à Rouen.
title: “Un Flash Suivi De Trois Explosions Selon Eurenco " ShowToc: true date: “2022-11-21” author: “Matthew Smith”
Un phénomène de “flash” lumineux a été observé peu avant la série de trois explosions lors d’une “zone de montage de canalisations” sur ce site que Seveso a classé en “seuil haut” qui produit de la nitrocellulose, une substance explosive, a indiqué lundi sa direction du groupe. “Le phénomène observé est une sorte d’éclair de lumière qui a ensuite provoqué une première explosion, suivie d’un incendie et de deux autres explosions”, a résumé le PDG d’Eurenco, Thierry Francou.
Trois projets étaient en cours
Dans un nouveau point sur son enquête interne lundi, la direction a précisé que “trois projets étaient en cours dans la zone de raffinage de la nitrocellulose” au moment de l’accident. “Le premier concernait des travaux d’assemblage de conduites dans un réservoir, le deuxième l’entretien courant des raffineries et le troisième l’entretien des installations électriques”, a expliqué Eurenco dans un communiqué. Selon les “premières informations”, “un éclair se serait produit au niveau de la zone de montage des canalisations où une nouvelle canalisation était en train d’être reconnectée aux installations existantes”. “Les causes de cette réaction restent à élucider”, mais cette opération aurait déclenché “une première explosion dans la partie nord du bâtiment puis entraînant un incendie et deux autres explosions”, a expliqué Eurenco.
Plusieurs enquêtes ont été ouvertes
Vendredi, l’équipe a indiqué qu’une opération de maintenance “aurait été à l’origine de l’accident”, tout en affirmant que “des températures élevées et surtout une humidité très faible”, “ont également réussi à jouer un rôle”. Le site était fermé au moment de l’accident pour permettre la réalisation de ces opérations. Une enquête interne a été ouverte, parallèlement à deux autres procédures. L’une, judiciaire, a été ouverte par le parquet de Bergerac, tandis qu’une enquête administrative est également menée par le Bureau d’enquête et d’analyse des accidents, créé en décembre 2020 après l’accident de Lubrizol à Rouen.