Publié hier à 20:58, Mis à jour il y a 34 minutes Oksana Pokalchouk, directrice d’Amnesty International pour l’Ukraine (ici lors d’une conférence de presse le 6 mai à Kyiv), a démissionné de son poste, déplorant le manque d’impartialité de l’organisation. DOGUKAN KESKINKILIC/Agence Anadolu via AFP Le communiqué de presse de l’ONG évoque des manquements commis par les militaires ukrainiens. Mais, disent les critiques, il ignore la réalité de la guerre d’artillerie de la Russie. À Kyiv Dans un village près de la ligne de front dans le nord de l’Ukraine, un obus russe est tombé dans un potager. “Je ne comprends pas : il n’y a pas de soldats ici”, dit Oleksandr, qui habite la maison voisine. Sa fille et sa femme s’étaient enfuies dans la maison lors des premières explosions et avaient échappé de peu aux blessures lorsque les fenêtres avaient été soufflées par l’explosion. À demi-mot, cependant, un responsable du village reconnaît que les locaux d’une école maternelle depuis longtemps disparue à une vingtaine de mètres de l’autre côté de la rue sont utilisés comme cantine par des soldats ukrainiens. Lire aussiEn Ukraine, la résistance à l’exil de l’ordre biélorusse : le récit de l’envoyé spécial du Figaro Depuis le début de l’invasion russe, l’armée ukrainienne utilise des infrastructures civiles pour ses opérations, notamment des écoles, fermées depuis février. Selon un communiqué publié par Amnesty International le 4 août, les forces ukrainiennes « ont lancé des attaques depuis des zones résidentielles peuplées et (…) se sont appuyées sur des bâtiments civils » dans 19 villes et villages, qui sont…

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