La marque, qui consiste à ouvrir la paume de la main, replier le pouce puis les autres doigts sur le pouce avant de refermer la main, a été utilisée par au moins deux personnes pour se sortir d’une situation dangereuse, selon CTV News. Inventée par la Fondation canadienne des femmes, la marque est devenue particulièrement populaire auprès de deux sœurs montréalaises qui l’ont partagée sur leurs réseaux sociaux. Les vidéos des deux frères exécutant le signal ont été visionnées plus de 20 millions de fois. Au début, ils ne croyaient pas vraiment que le signal se propagerait si vite, selon Marie-Emmanuelle Genesse, l’une des sœurs derrière le compte TikTok qui a diffusé l’idée. Souvent, les femmes qui expriment verbalement un danger ne sont pas crues. “Les gens, quand ils voient une vague… je ne sais pas. Cela leur vient à l’esprit pour [les aider] “Je crois en ces femmes”, a-t-elle expliqué. “Nous n’avons pas de mots pour dire à quel point nous sommes heureux [notre signe] “Ils font vraiment une différence dans la vie des gens”, a ajouté Marie-Emmanuelle Genese. La semaine dernière dans le Tennessee, une femme a silencieusement appelé à l’aide dans un dépanneur, profitant d’un bref arrêt après que son ex-petit ami l’ait enfermée dans un véhicule. Marie-Emmanuelle Genesse, copropriétaire d’un compte TikTok visant à sensibiliser à la violence domestique, a déclaré qu’un de ses abonnés l’avait informée de l’incident. “Je pense que la femme… Elle était chez son frère quand son ex l’a emmenée. “Il aurait été violent avec elle quand elle lui aurait dit qu’elle voulait le quitter”, raconte la jeune TikTokeuse. L’homme aurait également menacé de tuer la femme, selon des informations. “Il conduisait et avait verrouillé toutes les portes du véhicule pour ne pas pouvoir s’échapper”, a expliqué Marie-Emmanuelle Genese. “Ils se sont arrêtés à une station-service, où il a pu sortir de la voiture avec lui”, a-t-il ajouté. Au dépanneur, la femme a serré la main à plusieurs reprises, selon WKRN. L’employé aurait alors appelé les secours. Le client du magasin, Eric Streeval, a également déclaré que la femme avait chuchoté “aidez-moi” à plusieurs reprises. Il sortit donc du dépanneur où il nota le numéro d’immatriculation du véhicule de l’ex-garçon. La police est rapidement arrivée sur les lieux et a commencé à poursuivre le véhicule, qui venait de partir. Ils ont finalement dû utiliser une arme électrique (arme Taser) pour maîtriser le conducteur de 31 ans et l’arrêter. Les bons réflexes d’Eric Streeval s’expliquent par son implication dans un groupe de motards qui vient en aide aux femmes qui tentent d’échapper à une situation de violence conjugale. Il a également applaudi le courage de la femme. Pour lui, il est important que les victimes de violences conjugales sachent qu’elles peuvent non seulement compter sur l’aide de leur famille, mais aussi sur l’aide d’un étranger, si nécessaire. L’automne dernier, le signal a également été utilisé par une jeune fille de 16 ans qui avait été enlevée dans une voiture.