La photo révèle que les îlots thermaux sont majoritairement situés en périphérie de la capitale, notamment à Pantin, au nord-est de la ville, voire au sud, comme Issy-les-Moulineaux ou Malakoff, Montrouge… Sans surprise , zones plus fraîches elles sont les plus boisées.
bulles de chaleur
Contrairement à la campagne, en ville, “l’énergie solaire est stockée dans des matériaux de construction et des surfaces imperméables comme l’asphalte, qui la chauffent et la stockent”, explique Météo France. Cela contribue à la création d’îlots de chaleur urbains (ICU), qui peuvent être responsables d’une surchauffe allant jusqu’à dix degrés, selon le CNRS. Ces phénomènes sont particulièrement impressionnants lors des canicules et sont principalement dus à la concentration des bâtiments et à l’imperméabilisation des surfaces. La mairie du 15e arrondissement de Paris confirme dans son tweet que ces images ont de toute façon “de quoi inciter la ville à s’adapter au changement climatique et à planter de plus en plus”. chevron_gauchechevron_droite
