A vrai dire, le Grec n’aurait jamais dû passer par là, car il a survolé la rencontre pendant un bon bout de temps. Très frugal, fair play, il n’a même pas eu besoin de son service, absent d’abonnés, pour imposer sa supériorité en bourse. Il menait 6-2, 5-2 et a servi pour le match à 5-3. Mais un jeu de service désastreux (sans premier ballon et quatre fautes brutales) l’a arrêté net et il a coulé. Il a donné onze points consécutifs, passé le match décisif comme un fantôme et s’est rapidement retrouvé mené 4-0 dans le troisième set.

Un plongeon digne de Boris Becker

Un moment où il choisit miraculeusement de reprendre ses esprits, face à un Schwartzman qui était submergé par le doute et commençait à le bloquer. Tsitsipas a ensuite signé trois breaks consécutifs, pris une première balle de match dans un superbe plongeon digne de Boris Becker et bouclé son incroyable odyssée à la deuxième occasion. Il resta longtemps à adorer sur sa chaise et se demanda ce qui lui était arrivé. Pour être honnête, il n’était pas seul.