Les habitants sont-ils arrivés au bout de cette épreuve ? Depuis midi, ce lundi 1er août, la musique s’est tue dans le secteur du lac des Groussettes de la commune de Sérignac-Péboudou, envahi illégalement par des milliers de personnes venues de toute l’Europe. Cette rave-party a attiré plus de 5 500 “ravers” à son apogée selon les autorités. C’était presque le double pour certains participants.
800 sur place
Depuis midi, il y a eu des départs sporadiques. “Ce soir, il y a encore 800 spectateurs sur le site du festival”, a indiqué le secrétaire général de la préfecture Florent Farge. Certes très fatigués par trois nuits et presque trois jours de festivités, ils mettent du temps à se remettre avant de reprendre la route et d’affronter les contrôles de police.
200 gendarmes sur place
Le dispositif de sécurité est renforcé au fur et à mesure de l’événement. Dès la première nuit, une quarantaine de gendarmes des compagnies de Marmande et de Villeneuve-sur-Lot assurent le dispositif de contrôle. Le nombre de soldats a rapidement augmenté et a atteint 80 samedi. Deux escouades de gendarmerie arrivent en renfort. “Il y a 200 vigiles qui sont sur scène et qui y resteront jusqu’au départ des festivaliers”, prévient Florent Farge. Ce lundi après-midi, 650 contrôles ont été effectués. Les procédures ont commencé après des contrôles positifs. Certains ont vu leur véhicule s’immobiliser. D’autres contrôles seront effectués au fur et à mesure des départs.
1 conservation
Une personne a été placée en garde à vue lundi matin. Selon nos informations, il s’agissait de possession de drogue. Cette mesure a expiré aujourd’hui.
87 sont pris en charge
Une fois le lieu envahi par les festivaliers, la préfecture a mis en place un dispositif d’urgence pour pallier le manque de l’organisateur. De nombreux groupes se relaient pour venir en aide aux personnes en difficulté. Depuis le début de cet événement, 86 personnes ont été prises en charge par les secouristes. “Dont un ce lundi”, précise-t-il. Des dizaines ont dû être transportés à l’hôpital. “Cinq personnes ont été transportées en urgence en raison de leur état”, révèle le secrétaire général de la préfecture de Lot-et-Garonne.
Une dizaine de plaintes
A ce stade, douze plaintes ont été enregistrées par les forces de gendarmerie. « Plus précisément celle du propriétaire du site », rapporte Florent Farge. Les autres sont majoritairement issus du quartier.Avec la fin de cette rave-party la phase judiciaire devrait rapidement commencer. “Au point, ils se désagrègent”, conclut le g.c. Cela pourrait être la prochaine étape avec l’audition des organisateurs. A moins qu’ils n’aient réussi – comme à leur arrivée – à s’éclipser tout aussi discrètement.