Ils concernent des tronçons allant du Bas-Rhin à la Haute-Garonne en passant par le Vaucluse. La plupart d’entre eux sont concentrés dans l’est et le sud-est du pays. Cet épisode de chaleur devrait être plus court que celui de juillet, précise Météo-France.
Le pic de la chaleur sera atteint mercredi 3 août et “sera encore présent jeudi avec un décalage vers l’est”, précise Météo-France dans son bulletin. Les températures maximales “seront souvent supérieures ou égales à 35°C avec des pointes à 39°C ou 40°C dans le sud-ouest”.
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Les températures “baisseront significativement du nord-ouest jusqu’à la fin de la semaine sauf dans les zones les plus méridionales où elles peuvent rester élevées”, près de 35°C, a indiqué Olivier Caumont, responsable de la prévision à Météo-France, à l’heure de presse. mettre à jour. “Il y a encore des incertitudes sur la fin de l’événement”, a-t-il résumé.
Sécheresse extrême
Ce retour rapide de fortes chaleurs a frappé une partie du pays déjà touchée par une sécheresse extrême avec des conséquences immédiates, notamment sur l’agriculture, le transport fluvial et les loisirs nautiques. Seulement 9,7 mm de précipitations totales ont été enregistrées en France métropolitaine le mois dernier, soit un manque à gagner d’environ 84 % par rapport à la normale. Le nombre est proche de 7,8 millimètres en mars 1961, le record le plus bas depuis les premières enquêtes nationales en août 1958. Si la France entière est désormais en alerte sécheresse avec des restrictions d’eau à différents niveaux, cinquante-sept départements ont désigné des zones en état de crise, synonyme d’arrêt des prélèvements non prioritaires “dont les prélèvements à des fins agricoles”. Santé publique France (SPF) s’inquiète également des effets de la chaleur sur la santé de la population. “Nous sommes inquiets de ces répétitions rapprochées de canicules”, qui “ne permettent pas aux organismes de retrouver un fonctionnement normal”, a expliqué Isabelle Bonmarin, du service Prévention et promotion de la santé du SPF. “Nous nous attendons à une mortalité excessive une fois que nous entrons dans une vague de chaleur (…) spécifiquement [pour] ceux qui ont 75 ans et plus”, a ajouté son collègue Robin Lagarrig, qui a précisé que “l’évaluation se fera à la rentrée, en septembre”. Le monde avec l’AFP