Posté à 18h00
Judith Lachapelle La Presse
” Depuis [la semaine dernière]Les Québécois de 60 ans et plus sont éligibles à une autre dose de rappel, la quatrième pour plusieurs d’entre eux. Mais de nombreuses personnes doublement vaccinées n’ont même pas reçu leur troisième dose. Qu’est-ce qu’ils attendent? »
Tout dépend de la tranche d’âge à laquelle vous vous référez. Plus un Québécois est âgé, plus il est susceptible d’avoir reçu une dose de rappel. Au 14 avril, 86 % des Québécois âgés de 60 ans et plus avaient reçu une dose de rappel d’ici la fin de 2021. Et ceux qui ont reçu cette dose il y a plus de trois mois sont désormais éligibles à une nouvelle dose de rappel. Pour les moins de 60 ans, la volonté de se retrousser les manches chute avec l’âge. Seuls deux Québécois sur cinq âgés de 18 à 39 ans et trois Québécois sur cinq âgés de 40 à 59 ans ont reçu leur dose de rappel. Diverses raisons expliquent l’âge tiède des moins de 60 ans. Outre le fait que la variante Omicron est moins dangereuse pour eux, des centaines de milliers de Québécois ont également collé la COVID-19 pendant les fêtes sans avoir reçu leur dose de rappel. Pour les double-vaccinés infectés, le Comité québécois d’immunisation recommande d’attendre au moins trois mois, voire plus, après l’infection avant de recevoir une dose de rappel. Mais depuis que le passeport vaccinal a été abandonné au Québec, les Canadiens n’ont plus besoin de la dose de rappel pour être reconnus comme “entièrement vaccinés” et la Santé publique prévoit une nouvelle campagne de vaccination l’automne prochain avec, peut-être, deux vaccins nouveaux et améliorés. viennent de décider de passer à autre chose pour le moment.
“Cependant, les experts continuent de dire que la dose de rappel est importante pour tous les adultes car la protection diminue avec le temps. N’y a-t-il pas d’autre raison qui pourrait convaincre les retardataires ? »
Justement un lecteur de cette rubrique nous a fait remarquer qu’il y a au moins une personne à qui cela peut valoir la peine de prouver que nous avons reçu une dose commémorative : le douanier français. A partir du 1er février, pour entrer en France, les adultes double-vaccinés n’ayant pas reçu leur dose de rappel dans les neuf mois suivant la dernière dose ne sont plus considérés comme suffisamment vaccinés. Comme les non vaccinés, la PCR doit donc être testée 72h avant l’arrivée. Les enfants de 12 à 17 ans sont dispensés de cette obligation d’avoir pris la dose de rappel, mais doivent être dépistés s’ils n’ont pas reçu deux doses du vaccin. Les enfants de moins de 12 ans sont exemptés de toutes ces formalités. Ailleurs en Europe, si la dose de rappel n’est pas explicitement requise, d’autres mesures assurent qu’il est avantageux de prendre une dose de rappel si la dernière dose date de plus de neuf mois. C’est un autre exemple du casse-tête des consignes sanitaires pour les voyageurs, explique Andrew D’Amours, du site Flytrippers. “Il faut vraiment vérifier pour chaque pays et les consignes changent régulièrement”, rappelle-t-il. Pour information, il est conseillé de consulter le site de l’International Air Transport Association, qui répertorie en détail toutes les exigences selon les pays. Prenez l’Europe. Bien que l’Union européenne conseille ses membres sur les règles qu’ils doivent imposer, celles-ci varient fortement d’un pays à l’autre. En Espagne et en Italie, par exemple, vous devez avoir reçu une dose de vaccin au cours des 270 derniers jours (neuf mois), mais cette dose peut être ce qui complète le schéma de vaccination de base (la deuxième dose). En Irlande, en Norvège et en Suède, ainsi qu’au Royaume-Uni, il n’y a plus de restrictions d’entrée sur le COVID-19. Les règles pour entrer aux Etats-Unis sont les mêmes depuis plusieurs mois : le programme de vaccination de base doit être complété en au moins 14 jours, mais aucune dose de rappel n’est requise. Le dépistage des drogues est obligatoire pour les arrivées par voie aérienne, mais pas pour les arrivées par voie terrestre. Veuillez noter que les voyageurs qui sont considérés comme complètement vaccinés (deux doses, avec ou sans dose de rappel) n’ont plus besoin d’avoir un test de dépistage COVID-19 négatif pour entrer au Canada. En collaboration avec Pierre-André Normandin, La Presse
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